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04 mai 2006

De la magie au « miracle »

L’incompréhension des « forces naturelles » qui nous aident ou nous agressent a fait naître leur explication par la notion de « miracle ». Tout ce qui était inexpliqué, guérison surprenante, révélations sur l’avenir, influences diverses et spectaculaires, représentaient un miracle de Dieu quand cela se produisait dans le giron du pouvoir en place, en l’occurrence l’Eglise de Rome. Mais quand un fait identique était l’œuvre d’un mécréant ou d’un opposant (athée ou hérétique), ce ne pouvait être qu’un miracle du diable. Le malheureux était alors accusé d’avoir pactisé avec le malin et son procès aboutissait souvent au bûcher, ce qui avait de plus le mérite de supprimer la concurrence.

Tout est ambivalent et nous savons que l’influence qui se manifeste pour soulager et  pour guérir a forcément son contraire qui peut se manifester pour perturber et pour détruire. Il s’agit, nous le savons aussi, d’une influence qui peut s’exercer et se manifester en présence de celui qui va en bénéficier ou la subir ou à n’importe quelle distance du sujet. Encore de nos jours des croyances ancestrales placent une « victime  supposée» sous la volonté pernicieuse de quelqu’un qui attire sur elle toutes les catastrophes qu’il peut imaginer.

C’est ainsi qu’est perçu, aujourd’hui, cette possibilité d’attirer sur « quelqu’un de faible » les malheurs voulus par « un esprit fort » qui se fait qualifier de Maître ou de Gourou… ou se cache derrière un anonymat protecteur.

17:00 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Spiritualité

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